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    Entre 80 et 100 personnes ont participé à cette réunion, de 19h à 21h15, qui a donc, comme l’an dernier, connu un vif succès, malgré l’exiguïté de la bibliothèque. La salle de réunion n’était malheureusement pas disponible.

    Les exposés de Betrec, le bureau d’études (MM Nicolas Rouchon et Edern Juin), du PACT (Marie Gloor) et du Conseil syndical (Raphaëlle-Laure Perraudin, Martine Liotard) ont été appuyés par une présentation publiée à l'article précédent ()

     

    Les principales questions posées ont concerné les sujets suivants, auxquels la commission du conseil syndical fournit un résumé des réponses faites en séance.

     

     

    Question 1: Peut-on choisir des postes dans le scénario dit consolidé (qu’on va présenter à l’AG du 27 mai) ou existe-t-il des options ?

     

    Réponse:

    Non, le scenario consolidé a été expurgé des travaux optionnels (par exemple des brise-soleil fixes, au coût élevé et transformant l’aspect de la façade) ; les 4 postes de travaux (menuiseries et volets roulants / ventilation / chauffage / isolation des toitures) sont tous indispensables pour atteindre le niveau dit BBC rénovation, qui garantit des subventions importantes.

     De même, si certains travaux sont répartis par bâtiment (toiture, ventilation), la performance énergétique requise pour obtenir un bon taux de subvention suppose que tous les bâtiments soient traités. Si les fenêtres ne sont pas changées, on est dans le scénario 1, très mal subventionné.

      

     

    Question 2: Pourrait-on rester dans le scénario 1 et faire soi-même les travaux dits privatifs (les menuiseries, par exemple), en bénéficiant d’un crédit d’impôt ?

    Réponse:

     On ne bénéficierait alors ni des subventions (et des aides individuelles) ni des prix négociés collectivement dans un marché unique : entre une fenêtre (et son volet roulant, fourniture et pose comprise) achetée individuellement et posée par un artisan et la même négociée à une entreprise pour près de 2000 fenêtres à changer, la différence de prix peut aller au-delà de 50%. Et il y a une performance énergétique 5 fois plus élevée (et donc des subventions plus fortes) dans le scénario 2 que dans le scénario 1.

     

    Question 3: Que se passera-t-il pour les fenêtres remplacées récemment ? Faudra-t-il quand même les changer ?

     Réponse:

    Le changement des fenêtres et des volets roulants sera essentiel pour diminuer les coûts de chauffage en supprimant les déperditions de chaleur vers l’extérieur. Faire des façades étanches à l’air est le cœur de la performance énergétique. Ceci dit, si des fenêtres sont récentes et efficaces, il n’y a pas de raison de les changer. Dans l’enquête réalisée l’an dernier, le pourcentage de fenêtres changées était très limité.

     Le bureau d’études fera, pendant  l’étude 2015-16, le tour des fenêtres et volets roulants indiqués comme récents et analysera leur performance thermique. Dans tous les travaux de rénovation thermique, c’est une question qui est posée et se résout raisonnablement, au cas par cas.

      

     

    Question 4: Pour les fenêtres, est-ce du double vitrage, y a-t’il un filtre solaire ? les volets roulants seront-ils aussi changés ? Peut-on aussi en mettre dans la cuisine ?

     

    Réponse:

    Les fenêtres sont en double vitrage et très performantes, mais sans filtre solaire (coût élevé).

     Les volets roulants seront aussi changés, en même temps que les fenêtres. Si des personnes souhaitent faire poser un volet roulant sur la fenêtre de cuisine, ce serait en option et devrait être chiffré lors de la consultation des entreprises en 2015-2016. 

     

     

     

    Question 5: En cas de découverte d’amiante, que se passe-t-il ?

     

    Réponse:

    Des sondages superficiels n’en ont pas fait découvrir. L’analyse plus fine sera faite. Il peut y en avoir, notamment, dans le calage des dormants de fenêtres (le cadre fixé au béton) ; dans ce cas, soit on enlève l’amiante, soit on garde les dormants.

     Le diagnostic amiante (négatif) a été fait mais il ne concerne que les parties communes.

     

     

    Question 6: Serait- il possible d’avoir des prêts individuels pour les travaux individuels et de se contenter du scenario 1 ?

     Réponse:

    Comme indiqué plus haut, le scénario 1 est très faiblement subventionné et induit une faible économie d’énergie. Si toutes les fenêtres ne sont pas mises aux normes, la façade restera une « passoire thermique » et le gain sera très faible. 

     Le crédit d’impôt est individuel et très intéressant (30% en 2015) mais l’Ecoprêt à taux zéro, qu’il soit individuel ou collectif, n’est pas très utilisé actuellement par les banques, car il implique un gros effort de formation de leurs personnels.

     Et si on ne recourt pas à un prêt collectif (dont tout le monde pourra bénéficier, sans condition de revenus), beaucoup de gens ne pourront pas changer leurs fenêtres, ce sera donc sans effet sur la facture de chauffage, qui est collective.

     

     

     

    Question 7: Concernant la ventilation, l’air chaud est-il récupéré ?

    Réponse:

    Non, c’est un dispositif très coûteux. Le choix a été fait d’améliorer la ventilation (il y a des malfaçons d’origine, qui expliquent son mauvais fonctionnement dans certains secteurs). Les bouches de ventilation choisies pour le scénario 2 se régulent automatiquement (elles ne sont qu’auto-réglables dans le scénario 1), pour un bon compromis entre coût, performance et confort.

     

     

    Question 8: Pour le chauffage, pouvez-vous expliquer ce qu’est la « boucle d’eau chaude », ce qu’est le désembouage ? Les radiateurs seront-ils changés ? Peut-on installer des compteurs individuels sur les radiateurs?

    Réponse:

     Actuellement, le réseau de chauffage urbain (de la CPCU) approvisionne notre sous-station avec de la vapeur d’eau, qui transforme cette vapeur en eau chaude pour aller dans nos radiateurs et fournir l’eau chaude sanitaire. La CPCU a installé un nouveau réseau d’eau chaude (entrainant moins de déperditions), sur lequel la sous-station du Belvédère va se brancher. Elle sera neuve, plus simple, plus efficace et plus facile d’entretien. D’où des économies sur la facture et sur le contrat de maintenance.

     Les radiateurs seront nettoyés (ce qui n’a pas été fait depuis longtemps) par l’envoi à haute pression de l’eau de chauffage (en mai, à la fin de la période de chauffe) dans les conduits, et tous les robinets seront remplacés. D’où un meilleur fonctionnement, à un coût maîtrisé si le changement est réalisé avant la fin du contrat du chauffagiste DT, en septembre 2017. En comparaison, le changement individuel d’un robinet peut être facturé jusqu’à 1300 euros… 

     Installer des compteurs sur chaque radiateur n’aurait pas de sens, les nouveaux robinets seront régulés (« vannes thermostatiques »). Chaque compteur (un par pièce…) serait très cher à l’installation et surtout dans la gestion, avec un abonnement mensuel.

     La meilleure solution pour moins consommer est de rendre les façades étanches (par les menuiseries), on aura besoin de beaucoup moins se chauffer : c’est le principe de sobriété.    

     

    Question 9:  Peut-on connaître le temps de retour des investissements proposé et les économies de chauffage prévisibles ? Ne faudra-t-il pas recommencer dans 10 ans ?

     Réponse:

    Le calcul des temps de retour sera fait, mais il faut d’abord considérer que ces travaux de remise à neuf (largement subventionnés si on les présente tous ensemble) vont maintenir la valeur de notre patrimoine, par la rénovation et par la baisse des charges (qui sont très élevées chez nous). Nous allons produire les chiffres qui montrent la progression de nos charges de chauffage et l’augmentation générale du coût de l’énergie prévue d’ici 2050.

     La réglementation nationale en matière de performance thermique et énergétique des bâtiments a connu dans les dernières années une rapide augmentation des seuils, pour rattraper un grand retard de la France. Le niveau BBC que nous visons est jugé par les experts comme le plus raisonnable, en ratio  coût / performance. La recherche de performances très supérieures sera freinée par des coûts dissuasifs et la courbe devrait se stabiliser.

     

       

     

    Question 10: Est-on sûr d’avoir 50% de subvention sur l’étude de maîtrise d’œuvre proposée à la prochaine assemblée générale ?

    Réponse:

     Le PACT déposera une demande de subvention auprès de la Région juste après l’AG, pour une commission à l’automne, avant les élections de décembre 2015. Quand les dossiers sont bien faits, le taux est appliqué, c’est ce qui s’est toujours passé pour les dossiers présentés par le PACT.

     


  • Plus de 80 personnes ont participé à la réunion d'information de Mardi 5 Mai sur l'audit énergétique. Vous trouverez ci-après la présentation ayant servi de fil conducteur à la réunion.

     Un autre article vous présentera une synthèse des principales questions et des réponses fournies en séance.

    Présentation Réunion Information

     

     


  • Comme promis le Conseil Syndical a décidé de partager avec vous les documents de l'audit énergétique. Cet article contient les documents détaillés du Rapport:

    Document 1 - Etat des Lieux

    Document 2 - Description des Scénarios de Rénovation

    Document 3 - Analyse Economique des 3 scénarios

    Document 4 - Analyse Economique détaillée Scénario 2

    Document 5 - Tableau des Consommations


  • Nous publions un second échange de questions et réponses préalable à la réunion de ce Mardi 5 Mai.

    Question 1:

    L'audit réalisé pour un coût de 77 760 € répond aux obligations légales auxquelles était tenu le SDC. Avez-vous l'intention de diffuser ou de mettre sur le blog du C.S. le rapport établi par  le BET BETREC ?

    Réponse :

    Le rapport de Betrec comprend plusieurs parties et n’est pas facile à lire pour les profanes – mais tout à fait intéressant pour les autres et ceux qui peuvent prendre le temps de le lire. Le CS pratique ainsi pour tous les rapports sur des sujets très techniques, nous en avons eus beaucoup à traiter dans les dernières années.

    Pour la réunion du 5 mai, nous préparons avec Betrec un power point de synthèse, qui servira pour l’exposé et les questions plus précises. Cette synthèse sera bienvenue sur le blog, pour diffuser une information accessible à tous. Ceci dit, nous proposons aussi :

    - d’une part, de mettre chez les gardiens un exemplaire des rapports 

    - d’autre part, de les publier sur le blog en libre accès et en informer largement les copropriétaires mardi.

     

    Question 2 :

    Lors de la réunion du 5 Mai, merci d'indiquer ce que peut attendre le SDC d'une participation des Collectivités à ce premier engagement de dépenses.

    Réponse :

    Une précision tout d’abord : nous ne vous proposerons pas de voter les travaux mais une mission de maîtrise d’œuvre (MOE), à savoir :

    - la consultation des entreprises pour avoir en 2016 des prix fermes et non plus une estimation (suite de la mission de Betrec)

    - la recherche des meilleurs financements bancaires possibles, avec un travail de courtage auprès d’un pool de banques engagées dans la rénovation énergétique, et possible tiers-financement, nouveau dispositif de prêt dont les décrets d’application vont sortir pour 2016 (nouvelle mission de la SEM Energies Positif)

    Par ailleurs, le PACT, qui anime l’OPATB 19e, réalisera gratuitement le calcul REEL, début 2016, des aides accessibles aux particuliers (enquête auprès des 400 copropriétaires) et au syndic (aides collectives). Il préparera aussi un dossier de subvention de la MOE (50%) auprès de la Région en 2015.

    Autrement dit : aide substantielle du PACT sur le calcul des aides, possible subvention régionale (pour l’audit, la subvention était de 60%), accès à des dispositifs bancaires exceptionnels (voir plus loin).

     

    Question 3 :

    En dehors de l'hypothèse du remplacement des baies vitrées, le BETREC a-t-il proposé :

     - l'isolation thermique des murs pignons des bâtiments

     - l'isolation thermique des retours des loggias (pour le bâtiment B par exemple)

     - l'isolation thermique des dessous de fenêtres qui sont seulement composés de panneaux non isolants

    étant observé que l'isolation thermique des terrasses formant toiture semble prévue ; ce qui signifierait une réfection des étanchéités.

    Réponse :

    Ceci vous sera expliqué en détail par Betrec mardi, avec l’analyse comparée des gains énergétiques et des coûts des 3 scénarios réglementaires étudiés d’abord. Quatre postes de dépenses permettent ensemble d’obtenir le meilleur ratio amélioration / coût :

    - les menuiseries (qui comprennent les panneaux pleins des ensembles menuisés, les volets roulants et leurs coffres)

    - la reprise de la VMC (indispensable quand on rend les fenêtres étanches et, de toute façon, qui fonctionne mal, sans doute depuis l’origine)

    - le chauffage (changement de l’alimentation de notre sous-station CPCU depuis la vapeur vers une « boucle d’eau chaude, ce qui va nettement améliorer son fonctionnement et faire baisser les coûts de maintenance)

    - l’isolation des toitures et donc la réfection de l’étanchéité

    Le scenario dit « facteur 4 » (diviser par 4 les consommations énergétiques) montre le coût important d’une isolation des pignons (déjà un peu isolés), des retours de loggias et, en général de l’isolation des murs par l’extérieur. L’usage d’un logiciel de simulation dynamique a démontré que l’amélioration énergétique était faible au regard d’un coût très élevé. Tout ça vous sera exposé.

    Il s’avère que très peu de copropriétés vont si loin dans la rénovation thermique.

     

    Question 4 :

    Mais qu'est-il prévu dans cet audit pour le remplissage des vides existants au pourtour des baies vitrées et des fenêtres, ce qui provoque actuellement une énorme déperdition ?

    Sur la question des vides au pourtour des fenêtres : le remplacement des menuiseries rendra tous les panneaux menuisés étanches, supprimant toute déperdition : c’est pour ça que ce poste est très important (thermique, acoustique, confort).

     

    Question 5 :

    Comment voyez-vous la répartition des dépenses si les travaux sont votés en 2016 ?

    > Pour ma part, je ne vois pas d'autres solutions qu'un vote par bâtiment, ce qui peut signifier que certains bâtiments adhèrent et d'autres pas à l'offre de rénovation énergétique.

    Réponse:

    Nous voterons, cette année, sur les études qui permettront, en mai 2016, de savoir à quel coût, sur quelle durée, ceux-ci pourront se faire, le solde restant à charge pour chacun.

    Sur la répartition des dépenses : comme pour tous les travaux de maintenance, certains coûts sont partagés par tous (chauffage et eau chaude sanitaire concernent aussi certains bureaux et les parties communes) ; pour d’autres postes, le partage des dépenses se fait par bâtiment, selon les tantièmes de parties générales. Mais il faut bien comprendre le principe de la rénovation énergétique : nous contribuerons tous, depuis notre logement, à la réduction de la consommation énergétique collective, qui est calculée globalement pour l’attribution des subventions. Les travaux seront forcément phasés ; mais si un immeuble voulait sortir du lot, le taux général des subventions baisserait, rendant l’équilibre du scenario 2 incertain. Betrec en dira plus.

     

    Question 6 :

    Volets roulants, fenêtres et portes-fenêtres.

    Ces équipements sont privatifs et l'assemblée générale n'a pas qualité pour  OBLIGER les copropriétaires à remplacer ces équipements (dont certains l'ont déjà été à titre personnel), Et ceci, même si ce remplacement est souhaitable.

    Réponse:

    C’est exact, tout ceci est privatif, nous ne pouvons que tenter de convaincre les copropriétaires des avantages qu’il y a à les changer. Personne ne se fera imposer quoi que ce soit, mais il vous sera expliqué en quoi faire des travaux maintenant (avec des aides conséquentes) et, notamment, changer les menuiseries, nous préserve de futures augmentations du coût de l’énergie et de nos charges, jusqu’à les rendre insupportables pour nombre d’entre nous.

    La question des fenêtres récemment changées est toujours sensible dans ce genre de démarche et se traite dans la clarté, au cas par cas.

    Nous avions ajouté cette question dans l’enquête faite auprès des copropriétaires fin 2014. Elle a montré que le nombre de changements récents (donc avec des fenêtres très efficaces thermiquement) n’est pas aussi élevé qu’on attendait.

    C’est un point qu’il faudra étudier précisément dans la phase suivante. Nous suggérons qu’on mette cette question dans l’enquête que fera le PACT auprès des 400 copropriétaires, de façon à avoir une vision concrète de la situation.

    Un mot encore : la SEM Energies Positif a cité le cas d’une copropriété à Meudon, similaire à la nôtre mais plus grande (900 logements) et avec le même type de travaux. L’économie, par rapport à un changement individuel de fenêtre, était d’environ 60%.

     

    Question 7 :

    Si l'immeuble ne peut bénéficier du classement en BBC rénovation, quelle sera l'espérance de subvention à attendre ?

    Un vote favorable de la poursuite de l'étude entreprise génèrera un complément de dépenses de : - 75 180.€ pour le BETREC   - et de 10 800.€ + 7 200.€ soit : 18 000. €  pour Energies POST' IF, soit un total de : 93 180. €  en y intégrant le coût de l'audit. EST CE BIEN RAISONNABLE ? Quelle aide financière à attendre à ce stade ?

     

    Réponse:

    Ces coûts sont habituels pour ce qui est des études en vue des travaux. Nous avons bénéficié, avec l’audit, d’études très avancées de Betrec (des détails de niveau APD, bien au-delà de l’APS habituel – avant-projet sommaire) et lui avons demandé de serrer ses prix pour la consultation des entreprises.

    La prestation d’ingénierie financière est indispensable si on veut avoir des prêts bien négociés. Le tiers-financement est un dispositif nouveau, dont l’intérêt (pour notre porte-monnaie) vous sera expliqué mardi.

    Le total  est de 93 180euros. Là-dessus, nous demanderons à bénéficier d’une aide de 50% à la Région (avant les élections de décembre, évidemment). Et l’audit nous aura coûté 40% de son prix. Réfléchir avant, avoir des données fiables et les meilleures conditions possibles pour les travaux, a effectivement un prix, qui est largement subventionné actuellement. Ce point sera discuté Mardi

     

    Question 8 :

    Financement des travaux

    > Compte tenu de l'importance des charges de copropriété habituellement payées, on ne peut pas prétendre à ce que l'immeuble soit habité par des familles à revenus modestes même si maintenant un grand nombre de résidents retraités y demeurent.

    > Je suis donc intimement persuadé qu'il ne faille pas espérer des subventions de l'ANAH à titre individuel ainsi que je peux le constater dans un autre immeuble qui pour le moment suit le même cheminement que le nôtre.

    > Par contre, des déductions fiscales pourront avoir lieu au titre de l'impôt sur le revenu, à titre particulier, mais seulement après règlement des factures.

    > De même, il ne paraît pas souhaitable que l'immeuble souscrive un prêt collectif si ce n'est un prêt de type "CREDIT FONCIER"  qui permette au Syndicat de ne pas être responsable des impayés d'un copropriétaire.

    > Dans cette hypothèse le Syndic est tout à fait compétent pour la mise en place d'un tel prêt sans avoir recours aux Services de ENERGIES POST'IF

    > Pour ma part, le seul intérêt de l'intervention de ENERGIES POST IF réside dans le préfinancement de la partie des travaux qui fera l'objet du versement d'une subvention mais qui ne sera versée qu'après réalisation desdits travaux. Mais cela vaut-il la peine de financer préalablement 37 800. € au titre de l'assistance financière

    Réponse:

    Détrompez-vous (le PACT vous donnera des exemples précis sur 2015), les aides ANAH dédiées aux copropriétés pour la rénovation énergétique visent aussi les couches moyennes. Nous avons demandé qu’il donne des exemples pour certaines situations de relative fragilité (personne âgée seule, jeune couple avec enfants, etc.) avec des niveaux de revenus précis pour montrer le champ d’application des aides individuelles.

    Sur les prêts collectifs : c’est une piste très recommandée et avantageuse, avec un système de cautionnement pour éviter qu’un impayé repose sur les autres copropriétaires. C’est là que le travail de courtage d’Energies Positif est utile, avec des banques déjà engagées auprès de l’Etat pour faciliter la rénovation énergétique. Son représentant vous donnera les exemples dont il nous a parlé, ils parviennent à des taux que le syndic serait incapable d’obtenir (ce n’est pas exactement son métier). Il expliquera tout ça mardi, à vous de juger.  

     

    Question 9 :

    Par contre, si les propositions du Conseil Syndical ne sont pas retenues à l'issue de  la prochaine assemblée générale,  je pense que certains copropriétaires  apprécieraient d'être conseillés au niveau de la copropriété pour, au moins :

    - remplacer les baies vitrées et fenêtres par des équipements bénéficiant d'un haut degré d'isolation thermique

    - isoler les vides existants au pourtour des baies et fenêtres, et ceci pour une réalisation en une ou plusieurs fois.

    Mais je m'interroge par ailleurs - en tant que profane - sur l'opportunité de remplacer les ouvrants existants dans les appartements exposés sud et sud-ouest qui bénéficient d'un ensoleillement important. Pour ces appartements, l'installation de fenêtres isolantes priverait les occupants d'une source de chaleur conséquente puisque l'isolation thermique des ouvrants empêcherait toute pénétration solaire.

    Réponse:

    Vous trouverez ci-dessus quelques réponses à vos questions pour ce qui est du différentiel de coût entre des solutions individuelles et collectives. Tout l’intérêt de la réunion de mardi est de faire comprendre la logique du « bouquet de travaux », qui doit être présenté globalement pour bénéficier des meilleures subventions mais peut s’étaler dans le temps.

    Un mot sur les façades sud et sud-ouest : les déperditions thermiques se produisent quand il fait froid ou mauvais, quelle que soit l’orientation ; et quand il fait soleil, l’avantage du sud demeurera, par l’ouverture des châssis et en principe hors des temps de chauffage. L’amélioration de la ventilation sera aussi une réponse, seulement en cas de travaux collectifs.

     

    Question 10 :

    J'apprécierais  que le présent mail soit diffusé aux membres du Conseil Syndical   afin que chacun réfléchisse aux propos que j'ai développés ci-dessus.

     

    Voilà qui va être fait, avec ces premières réponses sur le blog, le CS en sera informé parallèlement.

     


  • Certains copropriétaires ont déjà adressé un certain nombre de questions au Conseil Syndical ou à la commission chargée de l'audit énergétique. Afin que chacun des copropriétaires souhaitant participer à la réunion du 5 Mai, ait le même niveau d'information, le Conseil Syndical a décidé de publier ces questions et les réponses associées sur le blog. 

    Les réponses aux questions publiées ont été formulées par la sociéte Betrec ou des membres de la commission chargée de l'audit énergétique.

    Cet article est un premier échange; d'autres suivront avant l'Assemblée Générale.

     

    Question 1:

    Quelles sont les hypothèses retenues pour batir les scénarios ? quelles sont les hypothèses de subventions par rapport à ces scénarios ?

    Réponse :

    Les scénarios ont été construits pour atteindre les niveaux de performances reconnus au niveau de la réglementation thermique.

    Le scénario 1 est celui le plus léger et il y a peu de probabilité qu’il donne droit à des subventions collectives.

    C’est en effet ce que le PACT, que le CS a rencontré le jeudi 23 avril dernier, nous a dit : il faut être dans la fourchette du BBC Rénovation (très proche du label Effinergie Rénovation).

    Par ailleurs, les prix bruts sont très éloignés de ce qui reviendra à chacun de payer, une fois les aides collectives et individuelles déduites et les dispositifs de prêts mis au point. Ce sera un point important de la réunion du 5 mai : des exemples (pour 2015, évidemment) seront donnés pour montrer que le soutien public est important et peut faire baisser beaucoup la facture - étalée sur plusieurs années, évidemment, et allégée par les baisses de charges.

     

    Question 2:

    A partir de quel gain énergétique fonctionnent les subventions? 150kw/h?

    Réponse:

    Les subventions commencent pour le label Effinergie Rénovation qui est un niveau de 104 Whep/m2 pour les projets à Paris.

    C’est le scénario 2 qui est proposé : vous verrez que les gains sont beaucoup plus importants que dans le scénario 1

     

    Question :

    En faisant les travaux relatifs au Chauffage et aux Vmc, n’arrivent-on pas à 150kw/h?

    Réponse :

    Non, effectuer ces seuls travaux ne permettra pas d’atteindre 150 kWhep/m2.

    Des données techniques seront apportées en réponse plus fine à ces questions à la réunion d’information du 5 mai à 19h.

     

    Question 3 :

    Si l’option de remplacement des menuiseries est ajoutée, ne serait-ce pas suffisant en gain énergétique?

    Réponse :

    La notion d’OPTION n’existe pas en travaux thermiques : Soit la menuiserie est d’origine, soit elle a déjà été changée, soit elle sera changée lors de travaux futurs.

    Les menuiseries sont un élément déterminant du gain énergétique (et de l’amélioration du confort acoustique et thermique); Il n’est donc pas possible de mettre ce poste en option, si on veut avoir les subventions du scénario 2. L’amélioration thermique (et l’économie de chauffage qui va avec) ne sera atteinte que si toutes les menuiseries sont plus efficaces.

     

    Question 4:

    Pouvez-vous dire à peu près, combien de copropriétaires ont refait leurs fenêtres ou leurs volets?

    Réponse :

    Nous n’avons pas la valeur exacte. La phase de maitrise d’œuvre à la suite du diagnostic permettra d’affiner cette valeur.

    Le CS a demandé à Betrec de faire le décompte au moins des réponses dans les nombreux questionnaires collectés pendant l’audit ; Betrec  devrait le fournir pour le 5 mai. A priori, il n’y en avait effectivement pas beaucoup de récentes (Betrec nous dira jusqu’à quelle année on peut considérer que des fenêtres changées sont encore suffisamment performantes au regard des normes actuelles). 

    On peut ajouter qu’un achat groupé (incluant des volets roulants neufs et leur coffre parfaitement étanche) est considérablement moins cher à l’unité qu’un achat isolé.

     

    Question 5 :

    Comment cela fonctionnerait pour les propriétaires qui ont déjà  refait leurs volets ?

    Réponse :

    Ce point sera abordé en AG par le PACT car c’est effectivement un point important, et il dépend de chaque cas.

    C’est une question qui se pose pour toutes les rénovations, évidemment, une fenêtre et son volet roulant en parfait état doivent pouvoir être maintenus. C’est une expertise fine qui ne se fait pas au stade de l’audit mais aux étapes suivantes. Par exemple, puisque le PACT - si on vote pour la suite - va envoyer vers la fin 2015 à tous les copropriétaires un questionnaire pour pouvoir calculer les aides individuelles, il sera sans doute possible d’y ajouter une question à ce sujet